Comment décrire la diversité des origines en France ?

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Société



Patrick Simon, Martin Clément, Population et sociétés N°425, juillet 2006, Ined (http://www.ined.fr)


Dans un pays où le brassage des populations est ancien et permanent, définir des critères d'identificationde l'origine à la fois objectifs et acceptables par tous n'est pas simple. Si, parmi les enquêtés, le principe d'une déclaration des origines géographiques familiale et individuelle ne rencontre pas d'opposition, l'identification « ethno-raciale » suscite le malaise chez beaucoup. L' enquête montre également que la déclaration d'origine exprime un choix plus qu'une description fidèledes pays de naissance et nationalités des ascendants.
On observe en revanche une forte correspondance entre origine déclarée et appartenance ethno-raciale. Par ailleurs, quoique favorables à une statistique des origines à des fins de connaissance, les enquêtés restent vigilants quant à son utilisation dans les fichiers de gestion des entreprises ou des administrations.


Pour en savoir plus : http://www.ined.fr/fichier/t_publication/1198/publi_pdf1_pop_et_soc_francais_425.pdfexternal link



Quinze ans d’achats de produits sucrés : moins de sucre, davantage de produits transformés
Danielle Besson, Insee Première N° 1088 - juillet 2006, Insee (http://www.insee.fr)


Depuis quinze ans, les ménages ont légèrement accru la part des produits sucrés dans leur budget alors même qu’ils ont réduit la part de l’ensemble des produits alimentaires. Cette progression se concentre sur les produits transformés. Les achats des ménages se sont déplacés vers les produits à base de chocolat et les confiseries. À l’inverse, les achats de sucre en morceaux ou en poudre diminuent, en partie en raison du déclin de la confection de pâtisseries à domicile. La part des achats de produits sucrés dans le budget des ménages français est proche de la moyenne européenne. L’Irlande et l’Espagne sont les pays les moins amateurs, les pays baltes et la Pologne les plus grands consommateurs de produits sucrés. En France, les produits sucrés n’apportent que 36 % de l’ensemble des quantités de glucides simples présents dans l’alimentation quotidienne en 2004, contre 42 % en 1990. En effet, le reste des glucides simples est apporté par d’autres aliments tels que les boissons rafraîchissantes, sirops, jus de fruits et nectars, qui se sont beaucoup développés sur la période.

Pour en savoir plus : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1088/ip1088.htmlexternal link


Bilan d’étape de la Commission du débat national Université-Emploi
P. Hetzel, Ministère de l’éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (http://www.education.gouv.fr/index.php), Paris, 29 juin 2006.

Une forte attente pèse sur l’université. Elle a relevé des défis considérables depuis plus de trente ans, en accueillant aujourd’hui plus de 2,2 millions d’étudiants et en ayant développé de nouvelles modalités de formation, notamment des diplômes très professionnalisant comme par exemple les licences professionnelles. Elle est un lieu de savoir et d’excellence où se développent la recherche et la production de connaissances qui font de la France une Nation respectée au sein du concert des Nations. Mais le service public de l’enseignement supérieur doit avoir davantage le souci de l’insertion professionnelle et du devenir des étudiants dont l’État lui confie la charge. C’est le sens des propositions que nous formulons.

Pour en savoir plus : http://www.debat-universite-emploi.education.fr/fichiers_pdf/bilan_etape_29juin.pdf



Pluralisme, Philippe Frémeaux,
Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr), juillet 2006
La presse quotidienne nationale est en graves difficultés. De Libération à L’Humanité en passant par Le Monde ou Le Figaro, pratiquement tous les quotidiens affichent des pertes, au point que leur survie à terme est de plus en plus incertaine. Cette crise touche particulièrement les journaux français, mais elle s’observe dans tous les grands pays démocratiques où, depuis maintenant cent cinquante ans, est apparue puis s’est développée une presse d’informations générale.

Pour en savoir plus : http://www.alternatives-economiques.fr/site/249_001_presse_quotidienne.htmlexternal link


A qui profite la reprise ?
Guillaume Duval, Alternatives économiques (http://www.alternatives-economiques.fr), juillet 2006

Profitant de la hausse de l’immobilier et des actifs financiers, la France d’en haut consomme à tout va. Entre les difficultés que rencontrent de nombreux jeunes lors de leur entrée dans la vie active, la multiplication des délocalisations et des fermetures d’usines, l’explosion des dépenses pour le revenu minimum d’insertion (RMI) ou encore les affrontements récurrents dans les banlieues, on aurait facilement l’impression que tout va mal en France. Pourtant, dès qu’on se promène dans la plupart des centres-ville, on ne peut être qu’être frappé par l’étalage de richesses auquel on est confronté.

Pour en savoir plus : http://www.alternatives-economiques.fr/site/249_004_richesse.htmlexternal link




Social, santé, emploi



Les besoins de recrutement des entreprises entre emplois qualifiés et emplois flexibles, Laurent Pouquet
Consommation & Modes de Vie N°194, Crédoc (www.credoc.fr), Juin 2006 ;

Pour la cinquième année consécutive, l’Unédic, avec la collaboration des Assédic et du Garp en Île-de-France, a confié au CRÉDOC la réalisation de l’enquête nationale sur les Besoins en main-d’oeuvre (BMO) pour l’année 2006. Les résultats soulignent la dualité des besoins de recrutement des entreprises. D’une part, les schémas d’organisation s’appuient sur un personnel de plus en plus qualifié ; d’autre part, ils nécessitent un recours massif à des profils moins qualifiés, souvent dans des logiques d’emploi saisonnier ou flexible. Plusieurs exemples en sont fournis ici : ils concernent notamment les activités tertiaires destinées aux entreprises, mais aussi le commerce et la restauration.
En termes de métiers, cette dualité se traduit par une augmentation des projets d’embauche de cadres des études et de la recherche, d’ingénieurs et cadres techniques de l’industrie, ainsi que de professionnels qualifiés du BTP (cadres et ouvriers). Parallèlement, l’enquête 2006 révèle une recrudescence des intentions de recrutement d’enquêteurs et de distributeurs d’imprimés, de caissiers et d’employés de libre-ser ce, d’ouvriers non-qualifiés des industries agroalimentaires et de la mécanique. Pour ces métiers, la proportion de postes à vocation saisonnière continue de progresser.

Pour en savoir plus : http://www.credoc.fr/pdf/4p/194.pdfexternal link



Flop,
Denis Clerc, Alternatives économiques (www.alternatives-economiques.fr), juillet 2006

Une étude du ministère de l’Emploi montre les faibles résultats du CNE en matière de créations nettes d’emplois et de pérennité de ces postes. « Une étude ne fait pas le printemps, pas plus qu’une hirondelle. » La métaphore est audacieuse. Je suggèrerais volontiers à Dominique de Villepin, son auteur, de poursuivre ses variations sur l’adage populaire en remplaçant « une étude » par – au choix – « un gouvernement », « un Premier ministre » ou « un contrat de travail ». Car c’est à propos du contrat « nouvelle embauche », plus connu sous le sigle CNE, que notre Premier ministre a fait cette forte déclaration. La Dares, la direction du ministère de l’Emploi qui s’occupe des recherches, des études et des statistiques, vient en effet de publier les résultats d’une évaluation de ce contrat, instauré en août dernier. Elle a été effectuée auprès de 3 000 chefs d’entreprise de moins de vingt salariés ayant recruté des salariés en CNE en octobre 2005. Les résultats sont instructifs, notamment dans deux domaines.

Pour en savoir plus : http://www.alternatives-economiques.fr/site/249_002_cne.htmlexternal link



La négociation collective en 2005,
Ministère de l'Emploi, de la Cohésion Sociale et du Logement. Dares, Direction des relations du travail, La Documentation française (http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/), Paris, Bilans et rapports, 2006.

En nombre de textes conventionnels signés, l’année 2005 présente une légère baisse au niveau interprofessionnel, un niveau encore très élevé pour les accords de branche et une augmentation limitée pour la négociation d’entreprise. Au-delà des chiffres, la négociation interprofessionnelle conserve pourtant un rôle fondamental dans la dynamique conventionnelle.

Pour en savoir plus : http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/064000518/0000.pdfexternal link


TVA, CSG, IR, cotisations... Comment financer la protection sociale
J. Bichot, Note mai, 2006, Institut Montaigne (http://www.institutmontaigne.org)

La formule est connue : quand on parle des financements de la protection sociale, on voudrait toujours demander plus à l’impôt… et moins au contribuable. D’où d’illusoires espoirs de portefaix : passer un peu de la charge de l’épaule droite (les cotisations sociales) à l’épaule gauche (un nouvel impôt sur la valeur ajoutée, par exemple), en espérant que son poids s’allégera. Mais la seule solution, c’est de trouver mieux que le portage à dos d’homme - de réinventer la charrette. Autrement dit, de demander moins à l’impôt, et d’acheter une partie des services de protection sociale. Dans cette note de l’Institut Montaigne, Jacques Bichot propose un ensemble cohérent de mesures allant dans ce sens. Comme supprimer les cotisations patronales, plafonner constitutionnellement le taux des prélèvements destinés aux retraités, augmenter la TVA et fusionner la CSG avec l’impôt sur le revenu. Ce qui suppose, en amont, un vrai débat permettant le consensus et, en aval, un méticuleux travail d’ingénierie.

Pour en savoir plus : http://www.institutmontaigne.org/medias/note_bichot_sans_trait_de_coupe_avec_couv.pdfexternal link



Regards sur l’APA trois ans après sa création,
Amandine Weber, Données sociales, la société française, édition 2006, juin 2006, Insee (http://www.insee.fr)

Au 31 décembre 2004, 865 000 personnes âgées de 60 ans ou plus bénéficient de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) dont près de 60 % vivent à domicile. Dans 92 % des cas, le montant de l’APA est consacré à des aides en personnel afin d’accompagner les bénéficiaires dans les actes essentiels de la vie quotidienne. Le montant de l’APA, plus rarement affecté à l’utilisation d’aides techniques ou d’aménagement du logement, est jugé insuffisant pour un bénéficiaire sur deux. Enfin, la mobilisation des professionnels n’a pas réduit de façon massive l’aide de l’entourage, qui repose dans sept cas sur dix sur une seule personne.

Pour en savoir plus : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/DONSOC06zo.PDFexternal link



Les revenus d’activité des indépendants : panorama
Michel Amar et Franck Evain, Editions 2006, juin 2006, Insee(www.insee.fr)

Parmi les actifs ayant un emploi, les non-salariés sont numériquement très minoritaires (10 %) par rapport aux salariés (90 %). Ils peuvent être scindés en deux grandes catégories : chefs d’entreprise et aides familiaux. Ces derniers, au nombre d’environ 270 000, n’ont le plus souvent pas de revenus propres et sont mal connus, notamment dans les sources administratives ; ils ne sont donc pas pris en compte dans cet ouvrage. Y sont par contre inclus tous les chefs d’entreprise, même lorsqu’ils sont salariés de leur propre entreprise. Quel que soit leur statut, ils sont dénommés ici non-salariés ou indépendants. On compte en France aux alentours de 2,3 millions de travailleurs indépendants, professions libérales, exploitants agricoles, patrons de l’industrie, du commerce et des services, ou dirigeants de société. Cette population est très hétérogène, en termes de niveau de qualification, de taille d’entreprise qu’ils dirigent, ou encore de revenus. Une approche sectorielle a permis d’isoler quatre groupes moins hétérogènes d’indépendants, de 600 000 individus chacun : les exploitants agricoles, les patrons de l’industrie, de la construction et des transports, ceux du commerce et des services de proximité, et enfin les professions libérales de santé ( encadré 1). Ces groupes rassemblent en leur sein des individus ayant des statuts divers : entrepreneurs individuels, gérants majoritaires ou minoritaires de SARL, PDG de Sociétés Anonymes (moins nombreux).

Pour en savoir plus : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/REVAIND06ab.PDFexternal link



De la spécialité de formation au métier : cas du bâtiment, de l’hôtellerie-restauration-alimentation et du commerce
Frédéric Lainé, Économie et statistique N° 388-389 - juin 2006, Insee (www.insee.fr)

Le lien entre formation et métier dépasse largement le concept formel d’une adéquation mécanique, souvent démentie par les faits : il est possible d’accéder à un même métier à partir de spécialités de formation très différentes. Pour analyser ce lien, on se limite à des champs professionnels comportant a priori une correspondance entre spécialité de formation et métier (hôtellerie-restauration-alimentation, bâtiment, commerce).
D’autres facteurs que la spécialité de formation initiale s’avèrent également déterminants pour la spécialité professionnelle exercée par les jeunes débutants. L’origine sociale ou nationale se traduisent par la transmission par la famille d’un capital social et culturel susceptible d’orienter le devenir professionnel. Les possibilités offertes par le marché régional du travail ou la position de chacun des sexes dans l’univers professionnel jouent également.
L’apprentissage ou l’expérience professionnelle au cours des études favorisent l’ancrage dans un métier proche de la spécialité de formation. À l’autre extrémité, l’absence de formation directe au métier exercé peut être palliée par l’expérience professionnelle antérieure ou par la formation continue.
Les débutants sans formation directe à leur spécialité souffrent de handicaps indéniables : itinéraire davantage marqué par le chômage et l’inactivité, emplois plus souvent précaires ou à temps partiel. La différence de salaires avec les autres débutants est en revanche assez minime et varie beaucoup selon les métiers. Leur relative insatisfaction professionnelle laisse entendre que la plupart occupent par défaut un poste à l’écart des débouchés naturels de leur spécialité initiale.

Pour en savoir plus : http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES388-389H.pdfexternal link



Les expositions aux agents biologiques dans le milieu de travail en 2003
Nicole Guignon, Nicolas Ssandret, Premières Informations Premières Synthèses 2006-26.1, 15 juin 2006, Dares, Ministère du travail (http://www.travail.gouv.fr )

2,6 millions de personnes, soit 15 % des salariés, exercent des activités professionnelles pouvant les exposer à des agents biologiques. Seuls certains de ces agents biologiques sont pathogènes ou peuvent le devenir dans des circonstances particulières.54 % des salariés exposés le sont du fait de contacts avec des agents biologiques d'origine humaine, 8 % parce qu'ils sont en contact avec des animaux et 23 % parce qu'ils travaillent à des activités comme l'assainissement ou la manipulation de déchets ou de produits alimentaires.
Plus de la moitié des salariés potentiellement exposés aux agents biologiques appartiennent au secteur « santé-action sociale ». Dans ce secteur, 66 % des salariés sont exposés. D'autres secteurs exposent également une fraction non négligeable de leurs salariés : l'agriculture (33 %), les industries agricoles et alimentaires (31 %), les services personnels et domestiques (27 %) et la recherche et développement (24 %). Ces activités recouvrent cependant des expositions d'intensité très variable à une vaste famille d'agents biologiques présentant différents types de dangers, dont la plupart sont peu importants.
Les médecins qui ont réalisé l'enquête Sumer 2003, estiment que l'exposition au contact des agents biologiques d'origine humaine ou dans les industries agroalimentaires est globalement bien ou très bien maîtrisée. Elle le serait un peu moins au contact des animaux.

Pour en savoir plus : http://www.travail.gouv.fr/IMG/pdf/2006.06-26.1.pdfexternal link



Les revenus libéraux des chirurgiens-dentistes, Études et Résultats n° 501, juin 2006
Nadine Legendre, Drees, Ministère de la santé (www.sante.gouv.fr)

La plupart des chirurgiens-dentistes exerce dans un cadre libéral. En 2004, ils ont perçu 79 700 euros de revenu libéral, soit 25 % de plus qu’un médecin omnipraticien, mais 22 % de moins qu’un spécialiste. Entre 1993 et 2004, les revenus libéraux des dentistes ont augmenté de 1,3 % par an en moyenne en termes réels, avec une stagnation jusqu’en 2000 et une reprise vigoureuse à partir de 2001. Ce retour à la croissance coïncide avec la modification de la nomenclature générale de leurs d’actes.
Après 2000, les dépassements ont également favorisé la croissance de leur revenu réel. On observe par ailleurs d’importants écarts de revenus selon les régions, les dentistes installés dans le nord de la France percevant des revenus plus élevés que ceux du sud. L’Île-de-France fait toutefois exception à cette tendance.

Pour en savoir plus : http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er501/er501.pdfexternal link



Inégaux face à la pauvreté, Revenus, niveau de vie, patrimoine
3 juillet 2006, Observatoire des inégalités (www.inegalites.fr)

La pauvreté ne frappe pas au hasard. Sauf exception, on devient rarement pauvre en partant de haut : les plus démunis se recrutent dans les milieux déjà défavorisés. La pauvreté frappe d’abord ceux qui n’ont pas réussi à l’école et ne disposent pas de l’élément clé pour s’insérer dans le monde du travail, le diplôme. Le taux de pauvreté atteint 22,9% pour ceux qui sortent du système scolaire sans aucun titre en poche, contre 5% pour les titulaires d’un bac technique ou d’un diplôme supérieur.
On retrouve ce phénomène quand on observe le niveau de pauvreté des différentes catégories sociales. Elle est beaucoup plus marquée chez les personnes qui n’ont pas d’activité, les agriculteurs et les ouvriers non qualifiés, autant de catégories moins bien dotées du point de vue du diplôme que la moyenne.

Pour en savoir plus : http://www.inegalites.fr/article.php3?id_article=536external link





Contexte et analyse économique



L’épargne en prévision de la retraite en 2003-2004, (Cordier et Rougerie, 2004).
Amandine Brun-Schammé, Michel Duée, Études et Résultats n° 500, juin 2006, , Drees, Ministère de la santé (www.sante.gouv.fr)

L’enquête Patrimoine de 2003-2004 de l’INSEE fournit un état des lieux des comportements d’épargne des ménages en vue de leur retraite, avant que n’interviennent les effets de la réforme des retraites d’août 2003. 10 % des ménages déclarent détenir un plan d’épargne retraite, 9 % un Plan d’épargne populaire (PEP), près d’un quart des valeurs mobilières et plus du tiers une assurance vie.
Se constituer une épargne en vue de la retraite est un motif invoqué en moyenne par 39 % des détenteurs d’un de ces quatre produits d’épargne de long terme. Les trois quarts des produits d’épargne retraite sont constitués à cette fin, et c’est encore dans plus d’un quart des cas le motif invoqué par les ménages ayant souscrit une assurance vie ou un PEP, et dans un cinquième des cas pour les placements en valeurs mobilières.
Globalement la détention de ces quatre produits d’épargne augmente avec le niveau de revenu, et ils sont plus souvent utilisés par les indépendants et les ménages propriétaires de leur logement. Mais épargner en vue de sa retraite est, pour les détenteurs d’un de ces produits, une préoccupation surtout liée à l’âge plutôt qu’aux revenus, en particulier entre 45 et 64 ans.

Pour en savoir plus : http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er500/er500.pdfexternal link


Les services marchands résistent en 2005
Luc Brière, Evelyne Duclos, Colette Héricher, Mustapha Okham, Isabelle Raton, Insee Première N° 1087 - juillet 2006, Insee (www.insee.fr)

Alors que la production de l’ensemble de l’économie ralentit en 2005 (+ 1,2 % après + 2,5 % en 2004), la production des services marchands conserve un rythme de progression comparable à celui de 2004 (+ 2,2 % après + 2,3 %). La croissance de la demande, tant des entreprises que des ménages, explique la bonne tenue des télécommunications, des services informatiques ou des activités de conseil. L’immobilier est soutenu par la demande des ménages. En revanche, les services aux particuliers sont moins dynamiques (+ 1,2 %), surtout les services personnels (en particulier coiffure et soins de beauté). Cependant, l’activité touristique reprend, ce qui profite à l’hôtellerie et aux agences de voyage. La croissance du travail intérimaire contribue à la reprise de l’emploi dans les services aux entreprises, même si le volume horaire de travail progresse moins vite que l’emploi. Les créations d’emplois dans les services marchands sont deux fois plus élevées qu’en 2004 (74 000 au lieu de 34 000).

Pour en savoir plus : http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1087/ip1087.htmlexternal link




Questions et relation internationales



Commerce, croissance, pauvreté et inégalités dans les PED : une revue de littérature
J-P. Cling, Paris, Document de travail, n° DT/2006-07, juin, 32 p., (2006), DIAL (http://www.dial.prd.fr).

Cet article présente une revue de littérature théorique et empirique sur la relation Commerce-Croissance-Pauvreté-Inégalités dans les PED qui a été l’objet de nombreux débats parmi les économistes au cours de la période récente. Dans la première partie, nous présentons les grands faits stylisés concernant ces différents éléments. Dans la deuxième partie, on montre que les estimations empiriques concernant l’impact de l’ouverture commerciale, mesurée par le degré de protection, sur la croissance apparaissent peu robustes. Pour pallier ce problème, certaines études ont estimé directement l’impact du commerce sur le revenu ou la croissance économique. Mais l’endogénéité du commerce par rapport au revenu est délicate à prendre en compte, tandis que le taux d’ouverture ainsi défini ne peut être relié précisément aux politiques commerciales. Les études empiriques sur la relation Commerce-Inégalités-Pauvreté sont discutées dans la troisième partie. La plupart de ces études considèrent que le commerce contribue à une hausse des inégalités salariales ou de revenus dans les PED, contrairement à ce que qu’indique la théorie standard. L’impact sur la pauvreté est plus conforme aux enseignements théoriques (plutôt positif, en particulier à travers l’impact sur la croissance). Ces travaux estiment toutefois que le commerce n’est pas le principal facteur influant sur l’évolution des inégalités et de la pauvreté.

Pour en savoir plus : http://www.dial.prd.fr/dial_publications/PDF/Doc_travail/2006-07.pdfexternal link



Migration, un passeport pour la pauvreté ?
Caritas Europa http://www.caritas-europa.org/code/en/hp.asp)external link, Luxembourg, juin 2006.

Dans l’Europe d’aujourd’hui, les immigrants sont encore généralement considérés et abordés comme des étrangers. Ces étrangers sont-ils les bienvenus ? Les accueillons-nous comme de bons samaritains ?Les aidons-nous activement à prendre le chemin d’une vie meilleure ? Sommes tout simplement indifférent à leur sort, ou poire encore, exploitons-nous cyniquement leur vulnérabilité pour satisfaire nos besoins ?

En savoir plus : http://www.caritas-europa.org/module/FileLib/Poverty2006FRWeb.pdfexternal link


Publié dans Presse

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